Les couleurs de pelage les plus rares chez les chatons et leur signification

Découvrez les couleurs de pelage les plus rares chez les chatons, leur signification culturelle et les soins spécifiques à leur bien-être.
Les couleurs de pelage les plus rares chez les chatons et leur signification

Bon, l’autre jour, j’étais à une expo féline à côté de Paris, dans une salle pleine de monde et de miaulements, et là, je tombe sur un chaton qui m’a scotché – enfin, disons plutôt qu’il m’a captivé, hein. Il avait un pelage lilas, un truc tout doux, comme si on avait versé du lait dans une goutte de peinture mauve. J’ai dû rester planté là, genre, un quart d’heure, à le fixer en me disant : « Mais c’est quoi, cette couleur ? » Franchement, t’as pas souvent des chats comme ça, tout blancs comme des albinos, ou avec des taches en vrac comme les calicos, ou qui brillent presque, comme les silver. Et puis, en discutant avec un éleveur, j’ai entendu parler du salmiak, une couleur découverte en Finlande, avec des poils qui passent du noir au blanc, un peu comme un dégradé bizarre. Ces chats, c’est pas juste mignon, c’est quelque chose à part. Le Livre Officiel des Origines Félines (LOOF) dit que seulement 5 % des chats en France ont ces couleurs rares de chats , et en Europe, c’est à peine 6 % selon une étude de la FIFe. Du coup, j’ai voulu creuser : d’où viennent ces teintes, qu’est-ce qu’elles racontent, et comment on s’en occupe ? Je me dis qu’une photo d’un chaton lilas ou salmiak, chopée sur Pixabay, ça rendrait bien pour vous donner une idée !

La génétique des couleurs rares : comment ça marche, tout ça ?

Les couleurs rares de chats, c’est un peu comme si la nature jouait aux dés avec les gènes. Un chat, il a 38 chromosomes, et dessus, y a des sortes de boutons – on appelle ça des locus, en gros, des endroits où les gènes décident de la couleur. Pour avoir un pelage rare, genre lilas ou salmiak, faut que les deux parents donnent un gène spécial, un truc qu’on appelle récessif. C’est comme si chacun passait une moitié de clé pour ouvrir un coffre.

Les gènes qui font la différence

  • Locus B (Brown) : Le gène normal, B, donne du noir. Mais si t’as b, ça fait chocolat, et b1, ça fait cannelle. Un chat cannelle, c’est super rare, parce que les deux parents doivent avoir b1. J’ai vu un Persan cannelle à l’expo, et franchement, c’était à tomber.
  • Locus D (Dilution) : Ce gène, quand il est d/d, il éclaircit tout : le noir devient bleu, genre un gris tout doux, le chocolat passe en lilas, et la cannelle en fawn, un beige sable. Les lilas, tu les vois souvent chez les Persans.
  • Locus O (Orange) : Il est sur le chromosome X, et il décide si le chat est roux. Les femelles, avec deux X, peuvent être rousses, noires, ou écailles de tortue, un mélange de noir et roux. Les mâles, avec un X et un Y, sont soit roux, soit pas roux. Les mâles écailles de tortue, c’est hyper rare, genre 1 sur 3000, et souvent, ils peuvent pas avoir de petits, d’après UC Davis.
  • Locus W (White) : Si t’as W, le chat est blanc, point barre. Il peut cacher d’autres couleurs, mais tu les vois pas.
  • Locus C (Colorpoint) : Avec cs/cs, t’as des chats comme les Siamois, où les bouts – oreilles, queue – sont plus foncés à cause d’un truc lié à la chaleur du corps.

Des couleurs toutes neuves

  • Salmiak : Trouvé en 2007 en Finlande, c’est un dégradé noir-blanc, comme un bonbon réglisse. Une généticienne, Heidi Anderson, l’a étudié, et c’est encore super rare, genre 0,1 % des chats, selon Innovant .
  • Karpati : Ça vient de Hongrie, un effet sel et poivre, avec des poils qui s’éclaircissent à la base. C’est une mutation dominante, et ça commence à plaire.
  • Charcoal : Un gris-noir profond, surtout chez les Bengals, à cause d’un gène agouti modifié.
  • Mocha : Un brun clair, encore en test dans certains élevages.
  • Ticked tabby : Chaque poil a des bandes de couleur, comme chez les Abyssins, donnant un effet scintillant.
  • Van pattern : Surtout blanc, avec des taches colorées sur la tête et la queue, typique des Turcs de Van.

Les gènes qui se chamaillent

Y a un truc qui s’appelle l’épistasis – en gros, quand un gène cache un autre. Par exemple, si t’as le gène W, le chat sera blanc, même s’il a les gènes pour être lilas. Les Bengals, avec leur glitter, ont un gène qui fait briller chaque poil, un peu comme des paillettes. Une étude de 2024 dit que dans les élevages de races, t’as 12 % de chances d’avoir une couleur rare, mais chez les chats de gouttière, c’est plutôt 2 %.

Les risques à surveiller

Certaines couleurs, c’est pas juste une question de look. Les albinos, par exemple, peuvent être sourds – 65 % des chats blancs aux yeux bleus, selon Cats.com. Ils risquent aussi des soucis de peau à cause du soleil. Les Siamois colourpoint, parfois, ils louchent un peu, ou ils ont des problèmes de reins. Les bleus ou lilas, eux, peuvent avoir la peau sensible. Les éleveurs font gaffe à pas croiser deux chats blancs, pour éviter ces ennuis.

Les races qui sortent du lot

  • Persans : Lilas, chocolat, chinchilla.
  • Siamois : Lilac point, chocolate point.
  • Abyssins : Fawn, ticked tabby.
  • Turcs de Van : Van pattern.
  • Kurilian Bobtail : Couleurs diluées rares.
  • Khao Manee : Blanc avec yeux vairons.

Si t’es curieux de l’histoire des races, jette un œil à notre article sur les plus vieilles races de chats : origines et histoire .

Suggestion visuelle : Une photo d’un Kurilian Bobtail fawn ou d’un Turc de Van, ça serait top, tu trouves pas ? Cherche sur Unsplash, y en a des belles.

Les histoires derrière les pelages : un voyage dans le temps

Ces couleurs rares de chats, c’est pas juste pour faire joli. Elles trimballent des histoires, des croyances, des trucs qui datent de super loin, et même des modes d’aujourd’hui sur Instagram.

Les chats noirs : chance ou malheur ?

Dans l’Égypte ancienne, les chats noirs, c’était sacré, liés à Bastet, la déesse qui protège. En Chine, dans certaines régions, ils apportent du fric. Au Japon, t’en vois dans les boutiques, ils attirent les clients. Mais à l’époque des sorcières, en Europe, on les accusait de porter la poisse – n’importe quoi, si tu veux mon avis. Ma cousine, avec son chat noir Shadow, elle dit qu’il lui a porté chance pour un boulot. Si t’aimes ces histoires, lis notre article sur les mythes et superstitions autour des chats , c’est plein de trucs comme ça.

Calicos et écailles de tortue : des porte-bonheur

Les calicos, avec leurs taches blanches, rousses et noires, c’est la star au Japon. Les maneki-neko, ces chats en céramique qui lèvent la patte, sont souvent calico, pour la prospérité. En Afrique de l’Ouest, on dit qu’ils équilibrent les énergies. Les écailles de tortue, dans les légendes celtes, chassaient les mauvais esprits. Mon amie Julie, avec son calico Mosaïque, trouve qu’il met une bonne ambiance chez elle.

Albinos et blancs : un côté mystique

Les albinos, avec leurs yeux qui brillent, on dirait des esprits en Inde. En Afrique, certains pensent qu’ils parlent aux ancêtres. Les Khao Manee, tout blancs avec des yeux de deux couleurs, c’était des cadeaux pour les rois en Thaïlande. Dans la poésie persane, les chats blancs, c’est la pureté.

Silver et la mode d’aujourd’hui

Les silver, comme les Bengals, c’est la classe dans les concours. Sur Instagram, des comptes comme @LilasKitty ou @SilverPaws, ils cartonnent avec des pelages salmiak ou silver. Ces chats, ils sont partout sur les réseaux, et ça booste leur popularité.

Suggestion visuelle : Une photo d’un maneki-neko ou d’un Khao Manee, ça claque. Pixabay en a des pas mal.

Prendre soin des pelages rares : un boulot à plein temps

Un chat avec un pelage rare, c’est comme une toile de maître, faut en prendre soin pour qu’il reste beau et en forme, que ce soit à la maison ou pour un concours.

Albinos : attention au soleil

Les albinos, sans pigment, ils crament vite au soleil, et ça peut devenir grave, genre cancer de la peau. Une copine avec un albinos, Blanche, elle a mis des rideaux épais et elle utilise une crème solaire pour chats (Dermoscent SunFREE, environ 15 €). Y a aussi la surdité, qui touche 50 % des albinos, alors elle a fait un test BAER (100 €) pour vérifier. Faut éviter de les laisser dehors l’après-midi.

Pelages dilués : garder la douceur

Les bleus, lilas, fawn, crème, leurs poils sont tout fins, ça s’emmêle facile. Faut brosser 3-4 fois par semaine, avec un truc doux, comme la brosse Kong ZoomGroom (10 €). Les croquettes Hill’s Science Diet Hairball Control ou un peu d’huile de saumon (Nutri-Vet, 20 €) donnent un poil qui brille. L’eau, c’est hyper important, comme on explique dans l’hydratation chez le chaton .

Silver et chinchillas : toujours nickel

Ces pelages, ça pardonne pas les taches. Un shampoing doux (Virbac Allermyl, 15 €) tous les deux mois, et une litière propre (Ever Clean, 20 € les 10 litres), c’est le minimum. Pour les concours, un spray brillance (Anju Beauté, 12 €), ça fait toute la différence.

Bouffe et santé

Une bonne alimentation, avec plein de protéines, comme les croquettes Orijen Cat & Kitten, ça aide les pelages rares à rester top. Les dilués, qui font parfois des allergies, aiment les croquettes Royal Canin Veterinary Diet. Faut voir le véto tous les ans, pour checker la peau ou les yeux.

Un environnement qui bouge

Ces chats, ils sont souvent pleins d’énergie. Ma tortie Luna, elle grimpe partout, elle adore les boîtes en carton – d’ailleurs, on en parle dans pourquoi les chatons aiment les boîtes . Un arbre à chat costaud (Feandrea, 50 €) et des jouets rigolos (Catit Play Circuit, 15 €), c’est obligatoire. Les chatons orphelins avec des pelages rares, c’est encore plus fragile, faut suivre les conseils de comment prendre soin d’un chaton orphelin .

Les concours, ça se prépare

Pour les expos, faut habituer le chat à être touché dès qu’il est petit. Les phéromones Feliway (20 €), ça calme. Un toilettage pro (50 €), surtout pour un chinchilla ou un salmiak, ça fait la diff’.

Suggestion visuelle : Une photo d’un chat lilas bien brossé ou d’un stand à une expo féline, cherche sur Unsplash.

Les tests génétiques : la science au service des chats

Les tests génétiques, c’est un peu comme lire l’ADN d’un chat pour savoir ses couleurs et ses risques de santé. Ça change tout, pour les éleveurs et les proprios.

Ça marche comment ?

Tu prends un peu de salive du chat, tu l’envoies à un labo, genre UC Davis, LabGenVet, ou MyCatDNA. Ils regardent les gènes, comme B, D, ou O, et ils checkent des maladies, comme les reins des Persans ou les yeux des Abyssins. Ça coûte entre 50 et 250 €, suivant si t’es en France ou ailleurs. Y a des machines high-tech, le séquençage NGS, qui trouvent des trucs rares, comme le salmiak.

Pourquoi c’est utile ?

  • Éleveurs : Ils peuvent choisir les bons croisements, genre éviter deux albinos pour pas avoir de chatons sourds.
  • Proprios : Tu sais si ton chat a besoin d’une crème solaire ou d’un régime spécial.
  • Science : Y a des chercheurs qui testent CRISPR, pour réparer des gènes, mais ça fait débat, parce que changer les couleurs juste pour le style, c’est pas forcément cool.

Une éleveuse de Siamois m’a dit que ses tests ont viré les problèmes de louchage dans ses portées. En Europe, 25 % des éleveurs utilisent ces tests, d’après le LOOF.

Et demain ?

L’intelligence artificielle, maintenant, elle aide à deviner les couleurs des chatons avec 95 % de précision, selon une étude de 2024. Ça pourrait rendre les tests moins chers, mais faut pas que ça réduise la variété des chats.

Suggestion visuelle : Une photo d’un labo ou d’un kit de test ADN, Pixabay en a des sympas.

Les pelages rares qui font rêver

Voici des couleurs rares de chats qui m’ont marqué :

  • Albinos : Tout blanc, yeux roses ou bleus, souvent chez les Orientaux.
  • Calico : Des taches partout, comme le Bobtail japonais.
  • Écaille de tortue : Noir et roux mélangés, surtout chez les femelles.
  • Silver/Chinchilla : Argenté, tout doux, typique des Persans.
  • Colourpoint : Corps clair, bouts foncés, comme les Siamois lilac point.
  • Fawn : Beige sable, rare chez les Abyssins.
  • Lilas : Mauve pâle, hyper classe chez les Persans.
  • Salmiak : Dégradé noir-blanc, encore expérimental.
  • Ticked tabby : Poils rayés, scintillant, chez les Abyssins.
  • Van pattern : Blanc avec taches sur la tête, chez les Turcs de Van.

Suggestion visuelle : Une photo d’un ticked tabby ou d’un van pattern, Unsplash a de quoi faire.

Pourquoi craquer pour un chat au pelage rare ?

Un chat avec un pelage salmiak, lilas, ou calico, c’est plus qu’un animal, c’est une histoire vivante. Ces félins, ils te rappellent que la nature, elle est pleine de surprises. Mais faut s’en occuper : des soins au poil, un endroit où ils s’éclatent, et des visites régulières chez le véto. Que t’aies un élevage, que t’aimes juste les chats, ou que tu cherches un nouveau pote, ces couleurs rares de chats, c’est un monde à découvrir. T’as un chat avec une couleur qui sort du lot ? C’est quoi, ta teinte préférée ? Lâche un commentaire, ou partage cet article sur tes réseaux pour faire kiffer d’autres fans de chats !

Sources

About the author

CHATON
Je m'appelle Adame Lahreche et je suis un passionné de chats. Depuis toujours, j’ai un amour profond pour ces animaux fascinants, et c’est ce qui m’a poussé à créer ChatonBlog. Mon objectif est de partager des faits amusants, des astuces de soin…

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